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Au debut du vingtieme siecle, de nombreuses cooperatives se sont
creees entre agriculteurs pour servir de support a la mise en
commun d'investissements ou de circuits de commercialisation. Le
succes de ces structures et leur implantation sur tout le
territoire ont conduit les pouvoirs publics, dans les annees
soixante, a en faire l'un des relais de la politique de
modernisation de l'agriculture. Ainsi, ces cooperatives, profitant
d'une image de continuite des exploitations agricoles et du soutien
des autorites publiques, se sont vues reconnaitre un regime fiscal
privilegie. Toutefois, ce regime est aujourd'hui fortement
controverse. En effet, les cooperatives ont poursuivi leur
developpement bien au-dela du simple prolongement des exploitations
agricoles pour devenir des concurrents directs des entreprises
agroalimentaires. La recherche d'un nouvel equilibre fiscal est, a
present, necessaire.
Les administrations fiscales nationales sont confrontees aux
limites juridiques posees par les frontieres nationales. En effet,
lorsque des transactions internationales sont en cause,
l'administration ne peut se contenter des sources nationales de
renseignements afin de determiner et recouvrer l'impot du.
L'autorite fiscale nationale a besoin d'un mecanisme lui permettant
de recueillir des informations presentes sur un territoire hors de
sa souverainete fiscale. C'est pourquoi les travaux menes a
l'initiative des organisations internationales s'orientent vers le
renforcement de la cooperation fiscale internationale. Des articles
relatifs aux echanges de renseignements (premiere partie) et a
l'assistance au recouvrement (deuxieme partie) sont deux axes de la
cooperation. L'Union europeenne tend, pour sa part, vers une
cooperation plus poussee entre les administrations fiscales de ces
Etats membres (troisieme partie). Les Etats ne pourront combattre
efficacement l'evasion et la fraude fiscale internationale que si
la cooperation administrative internationale se developpe de
maniere significative.
Les prerogatives de l'administration fiscale lors du controle sont
a la fois une exigence juridique, politique et economique dans la
mesure ou elles sont indispensables pour lutter contre la fraude,
assurer l'egalite de tous devant l'impot et garantir
l'accomplissement du devoir fiscal. Mais, l'utilite de mener un
combat contre la fraude ne doit pas permettre a l'administration
fiscale de s'octroyer elle-meme des pouvoirs vis-a-vis du
contribuable; la necessite de lui accorder des prerogatives ne veut
pas dire non plus que leur emploi ne devrai pas etre controle. Bien
au contraire, il faut rationaliser ses prerogatives et les
soumettre au controle car tout pouvoir arbitraire et sans controle
est un pouvoir a l'encontre de l'esprit democratique. Partant de
ces donnees complexes, une question problematique se pose pour
notre etude: la necessite des prerogatives d'une administration
fiscale, en mutation continue, pour faire respecter le devoir
fiscal a-t-elle tenu compte de l'exigence de respecter les droits
du contribuable sans pour autant permettre a ce dernier de frauder
le fisc?"
La delocalisation produite par internet a cree un espace global
extraterritorial et immateriel qui contourne les reglementations
fiscales. Les caracteristiques d'internet ont ouvert une nouvelle
conception du commerce, celui de commerce extraterritorial,
immateriel et global, face auquel les systemes fiscaux, fondes sur
une vision territoriale du monde, sont inadaptes. Par consequent,
la capacite des Etats a poursuivre legitimement, de maniere
efficace et effective les recettes fiscales produites de la
taxation indirecte des operations internationales de
telechargement, se presente avec un grand point d'interrogation. Ni
les Etats, ni les Blocs d'Integration Regionale, ne sont en mesure
d'imposer les actes de consommation numerique, ce qui occasionne un
manque a gagner considerable. Face a l'absence d'un systeme
normatif fiscal global, qui puisse etablir de maniere indubitable
le devoir etre en matiere de taxation indirecte du commerce
electronique direct, avec des normes qui respectent le principe de
legitimite au niveau mondial et qui soient effectives et efficaces,
une politique d'ouverture vers une solution fiscale globale est
imperative."
Loin d'etre une perfection, cet ouvrage se donne pour principal
objectif de determiner l'imposition des societes au Senegal. A
travers ses developpements, l'auteur nous montre dans un premier
temps le principe d'une imposition normale des societes pour
ensuite dans une seconde partie nous faire part du regime
exceptionnel de certaines societes senegalaise. L'imposition des
societes senegalaise cible tout les etudiants de droit fiscal
senegalais, mais aussi les professionnels.
Le contribuable n'a pas l'obligation envers l'Etat d'amenager ses
affaires de maniere a payer le plus d'impot possible. Le principe
qui domine est en effet celui du "choix de la voie la moins
imposee." L'ingeniosite des contribuables peut toutefois heurter
l'interet public lorsque les possibilites offertes par le droit
sont utilisees dans l'intention primordiale de tourner la loi
fiscale. C'est l'hypothese de la fraude a la loi. En France, la
fraude a la loi, erigee comme un critere secondaire de l'abus de
droit a cote de la simulation, est sanctionnee a l'article 1729-1
du CGI. En Allemagne, "l'abus des possibilites de construction du
droit" est apprehende par l'article 42 du Code d'administration
fiscale qui, contrairement au systeme francais, n'est pas de nature
repressive. Cette solution s'est imposee en raison de l'incertitude
juridique inherente a la nature fonctionnelle de la notion de
fraude a la loi. Cette etude de droit compare porte un regard
critique sur le droit positif francais qui a pour consequence de
mettre au meme rang sur le plan des sanctions la simulation et la
fraude a la loi.
In an important addition to the series, this book tells the story
of 20 leading revenue law cases. It goes well beyond technical
analysis to explore questions of philosophical depth, historical
context and constitutional significance. The editors have assembled
a stellar team of tax scholars, including historians as well as
lawyers, practitioners as well as academics, to provide a wide
range of fresh perspectives on familiar and unfamiliar decisions.
The whole collection is prefaced by the editors' extended
introduction on the peculiar significance of case-law in revenue
matters. This publication is a thought provoking and engaging
showcase of tax writing that is accessible equally to specialists
and non-specialists.
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