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Books > Philosophy > Western philosophy > Modern Western philosophy, c 1600 to the present > Western philosophy, c 1600 to c 1800
Emilie du Chatelet was one of the most influential woman philosophers of the Enlightenment. Her writings on natural philosophy, physics, and mechanics had a decisive impact on important scientific debates of the 18th century. Particularly, she took an innovative and outstanding position in the controversy between Newton and Leibniz, one of the fundamental scientific discourses of that time. The contributions in this volume focus on this "Leibnitian turn". They analyze the nature and motivation of Emilie du Chatelet's synthesis of Newtonian and Leibnitian philosophy. Apart from the Institutions Physiques they deal with Emilie du Chatelet's annotated translation of Isaac Newton's Principia. The chapters presented here collectively demonstrate that her work was an essential contribution to the mediation between empiricist and rationalist positions in the history of science.
Au XXIe siecle, l'Europe ne fait plus rever: son modele est conteste, tant sur le plan economique qu'intellectuel et politique. Face a ces desillusions, il est urgent d'interroger les origines de l'idee d'Europe: quand et comment la notion d'Europe s'est-elle definie? L'ouvrage dirige par Antoine Lilti et Celine Spector propose un detour par les Lumieres. Si l'Europe peut s'enorgueillir d'une longue histoire, c'est bien au XVIIIe siecle qu'elle est devenue un enjeu philosophique, historique et politique majeur. De Montesquieu a Kant, de Voltaire a Burke ou a Robertson, l'idee d'Europe est au coeur des controverses sur le droit international comme sur l'economie politique, sur la legitimite de l'expansion coloniale comme sur les espoirs d'un monde pacifie. Veritable enquete collective conduite par des historiens et des philosophes, Penser l'Europe au XVIIIe siecle aborde trois elements majeurs autour desquels gravite le concept naissant d'Europe: l'empire, le commerce et la civilisation. Apres avoir decrit la maniere dont l'ordre europeen a ete concu, les auteurs examinent la question de l'expansion commerciale et coloniale de l'Europe, ainsi que les theories de la civilisation, qui permettent d'interroger le statut de l'exceptionnalisme europeen. Le siecle des Lumieres ne nous presente pas un ideal europeen a ressusciter, mais un champ d'interrogations dont nous ne sommes jamais veritablement sortis.
Enlightened War investigates the multiple and complex interactions between warfare and Enlightenment thought. Although the Enlightenment is traditionally identified with the ideals of progress, eternal peace, reason, and self-determination, Enlightenment discourse unfolded during a period of prolonged European warfare from the Seven Years' War to the Napoleonic conquest of Europe. The essays in this volume explore the palpable influence of war on eighteenth-century thought and argue for an ideological affinity among war, Enlightenment thought, and its legacy. The essays are interdisciplinary, engaging with history, art history, philosophy, military theory, gender studies, and literature and with historical events and cultural contexts from the early Enlightenment through German Classicism and Romanticism. The volume enriches our understanding of warfare in the eighteenth century and shows how theories and practices of war impacted concepts of subjectivity, national identity, gender, and art. It also sheds light on the contemporary discussion of the legitimacy of violence by juxtaposing theories of war, concepts of revolution, and human rights discourses. Contributors: Johannes Birgfeld, David Colclasure, Sara Eigen Figal, Ute Frevert, Wolf Kittler, Elisabeth Krimmer, Waltraud Maierhofer, Arndt Niebisch, Felix Saure, Galili Shahar, Patricia Anne Simpson, Inge Stephan. Elisabeth Krimmer is Professor of German at the University of California, Davis, and Patricia Anne Simpson is Associate Professor of German Studies at Montana State University.
The emergence of a theatrical science of man in France, 1660-1740 highlights a radical departure from discussions of dramatic literature and its undergirding rules to a new, relational discourse on the emotional power of theater. Through a diverse cast of religious theaterphobes, government officials, playwrights, art theorists and proto-philosophes, Connors shows the concerted effort in early Enlightenment France to use texts about theater to establish broader theories on emotion, on the enduring psychological and social ramifications of affective moments, and more generally, on human interaction, motivation, and social behavior. This fundamentally anthropological assessment of theater emerged in the works of anti-theatrical religious writers, who argued that emotional response was theater's raison d'etre and that it was an efficient venue to learn more about the depravity of human nature. A new generation of pro-theatrical writers shared the anti-theatricalists' intense focus on the emotions of theater, but unlike religious theaterphobes, they did not view emotion as a conduit of sin or as a dangerous, uncontrollable process; but rather, as cognitive-affective moments of feeling and learning. Connors' study explores this reassessment of the theatrical experience which empowered writers to use plays, critiques, and other cultural materials about the stage to establish a theatrical science of man-an early Enlightenment project with aims to study and 'improve' the emotional, social, and political 'health' of eighteenth-century France.
Si l'education, theme phare du XVIIIe siecle, a fait l'objet d'importantes etudes historiques et litteraires, de nombreux textes d'auteurs feminins sont restes dans l'ombre. Meconnus ou incompris, ils ont ete consideres comme une production mineure, etrangere a l'edification d'une pensee pedagogique. En se fondant sur un corpus d'une vingtaine d'ouvrages, Sonia Cherrad demontre le role determinant joue par le discours de ces femmes dans la reflexion sur l'education au XVIIIe siecle. Ce discours est forme des voix d'auteurs connues comme Mmes Le Prince de Beaumont, d'Epinay et de Genlis; mais egalement de celles d'auteurs a decouvrir ou redecouvrir telles Mmes de La Fite, de Monbart, de Miremont ainsi que Mlles d'Espinassy et Le Masson Le Golft. Sonia Cherrad met en lumiere le caractere philosophique nouveau de leurs theories pedagogiques et expose les savoirs - parmi lesquels des disciplines comme l'histoire, la geographie et les sciences - qui, pour ces educatrices, constituent le socle d'une bonne formation. Ce livre demontre en outre qu'au sein des parties fictionnelles de leurs livres, les auteurs prolongent leur reflexion au-dela des questions educatives et proposent des analyses des situations sociale, politique et economique de leur epoque.
Apres la mort de Voltaire, les editeurs des premieres OEuvres completes posthumes, parues a Kehl, ont publie, dans leur version du 'Dictionnaire philosophique', une quarantaine de manuscrits trouves parmi les papiers de l'auteur. Le present volume a pour objectif de reveler la nature et les origines de ces textes et d'elucider les liens qui existent entre eux. L'edition fait l'etude de la datation de ces textes et tente de resoudre les nombreuses questions genetiques et contextuelles qui planent sur l'ensemble.
Publie deux ans avant la mort de Voltaire, le Commentaire historique sur les oeuvres de l'auteur de La Henriade presente l'image qu'il souhaite laisser a la posterite. Ce volume contient l'introduction a l'ouvrage, ainsi qu'une liste complete des manuscrits et des editions parues du vivant de Voltaire, et un dossier sur le destin posthume de l'ouvrage. Collaborateurs: David Adams, Alice Breathe, Logan Connors, Marie-Helene Cotoni, Nicholas Cronk, Stephanie Gehanne-Gavoty, Linda Gil, Russell Goulbourne, Basil Guy, John R. Iverson, David McCallam, Myrtille Mericam-Bourdet, Christophe Paillard, John Renwick, Kelsey Rubin-Detlev, Ruggero Sciuto, Katie Scott, Catriona Seth, Gerhardt Stenger, Christopher Todd, Bruno Tribout, Thomas Wynn.
L'economie politique, qui ose se constituer en science vers le milieu du XVIIIe siecle, n'a cesse de passionner Voltaire. S'il n'est pas un theoricien de l'economie, il en est un observateur attentif et critique, et un acteur meme de l'economie pratique: financier avise, il construit, au fil de sa longue vie, l'une des grandes fortunes du royaume. Patrick Neiertz presente ici la premiere etude d'ensemble des idees economiques de Voltaire en analysant l'application experimentale qu'il fait des theories de son temps (Melon, Quesnay, Turgot, Adam Smith...) dans sa propre pratique de consommateur, de gestionnaire de ses biens, enfin, d'entrepreneur. Se font jour les reactions du patriarche de Ferney aux conceptualisations economiques en formation: sur les finances publiques, sur la consommation des biens superflus, sur l'agriculture, sur l'avenir de l'industrie, sur la liberte du commerce. Il entretient aupres de ses correspondants ou lecteurs ce flux d'influence a sa maniere d'ecrivain, faite d'erudition et d'ironie, et a sa maniere d'intellectuel engage, en faveur de la liberte de faire comme de dire. Les idees de Voltaire sur la dette publique, sur l'assiette fiscale, sur le plein emploi, et sur le role de l'Etat ont une singuliere modernite au siecle actuel. Son autorite n'est pas seulement celle d'un philosophe des Lumieres. Elle est aussi celle d'un praticien de l'economie appliquee, 'chose qui n'est pas ordinaire aux gens de lettres'.
'We have left dry land and put out to sea! We have burned the bridge behind us - what is more, we have burned the land behind us!' Nietzsche's devastating demolition of religion would have seismic consequences for future generations. With God dead, he envisages a brilliant future for humanity: one in which individuals would at last be responsible for their destinies. One of twenty new books in the bestselling Penguin Great Ideas series. This new selection showcases a diverse list of thinkers who have helped shape our world today, from anarchists to stoics, feminists to prophets, satirists to Zen Buddhists.
This book explores the Paris Ecole Militaire as an institution, arguing for its importance as a school that presented itself as a model for reform during a key moment in the movement towards military professionalism as well as state-run secular education. The school is distinguished for being an Enlightenment project, one of its founders publishing an article on it in the Encyclopedie in 1755. Its curriculum broke completely with the Latin pedagogy of the dominant Jesuit system, while adapting the legacy of seventeenth-century riding academies. Its status touches on the nature of absolutism, as it was conceived to glorify the Bourbon dynasty in a similar way to the girls' school at Saint Cyr and the Invalides. It was also a dispensary of royal charity calculated to ally the nobility more closely to royal interests through military service. In the army, its proofs of nobility were the model for the much debated 1781 Segur decree, often described as a notable cause of the French Revolution.
Le XVIIIe siecle, quel que soit l'angle sous lequel on le considere, n'a cesse de penser l'ordre naturel. Comment les philosophes et les ecrivains s'en emparent-ils? Malleable a souhait, le concept oscille en permanence entre une realite postulee, mais inaccessible, et les representations qui tentent d'en fixer la coherence. Postuler l'existence d'un ordre naturel met toujours en place une experience de pensee. Dans ce recueil d'articles situe a la croisee des sciences naturelles, de la litterature et de la reflexion esthetique, les contributeurs saisissent les diverses formes de cette experience. Qu'il s'agisse d'envisager la notion dans une perspective finaliste, de confronter espaces theoriques et experimentaux, de jouer sur la proximite entre ordre et desordre, ou d'evoquer les modifications, voire les derives, qu'apporte l'action humaine, Penser l'ordre naturel (1680-1810) laisse entrevoir une inquietude fondamentale: penser l'ordre, c'est interroger le role et la place de l'homme dans la nature, entre hasard et necessite.
This book suggests that to know how Wittgenstein's post-Tractarian philosophy could have developed from the work of Kant is to know how they relate to each other. The development from the latter to the former is invoked heuristically as a means of interpretation, rather than a historical process or direct influence of Kant on Wittgenstein. Ritter provides a detailed treatment of transcendentalism, idealism, and the concept of illusion in Kant's and Wittgenstein's criticism of metaphysics. Notably, it is through the conceptions of transcendentalism and idealism that Wittgenstein's philosophy can be viewed as a transformation of Kantianism. This transformation involves a deflationary conception of transcendental idealism along with the abandonment of both the idea that there can be a priori 'conditions of possibility' logically detachable from what they condition, and the appeal to an original 'constitution' of experience. The closeness of Kant and post-Tractarian Wittgenstein does not exist between their arguments or the views they upheld, but rather in their affiliation against forms of transcendental realism and empirical idealism. Ritter skilfully challenges several dominant views on the relationship of Kant and Wittgenstein, especially concerning the cogency of Wittgenstein-inspired criticism focusing on the role of language in the first Critique, and Kant's alleged commitment to a representationalist conception of empirical intuition.
Ne en 1712, Jean-Jacques Rousseau ne cesse de nous interpeller: depuis cinquante ans, l'etude de son oeuvre s'est diversifiee et renouvelee de facon remarquable. Dans ce recueil, treize specialistes de Rousseau, venus d'horizons disciplinaires divers, presentent leur reflexion la plus recente, tantot en revenant sur un ecrit fondamental de l'auteur, tantot en eclairant des aspects peu connus de son oeuvre, tantot en proposant une interpretation d'ensemble de son parcours exceptionnel. Rousseau et l'amitie, Rousseau copiste de musique, Rousseau et l'opinion publique, la difficile appropriation du premier tome des Confessions par les partisans du philosophe: les sujets abordes sont d'une grande richesse. Le volume offre au lecteur une serie de nouvelles perspectives sur un auteur et un oeuvre inepuisables. A l'oree de l'annee Rousseau 2012, il interessera tous ceux qui veulent connaitre les dernieres evolutions de la critique, qu'ils soient litteraires, philosophes ou musicologues. Le nom de Jean-Jacques Rousseau vit encore.
Catharine Macaulay was a celebrated republican historian, whose account of the reasons for the seventeenth-century English Revolution, the parliamentary period, and its aftermath was widely read by the mothers and fathers of American Independence and by central players in the French Revolution. As well as publishing her eight volume history, spanning the period from the accession of James I to the Glorious Revolution of 1688, she wrote political pamphlets, offered a sketch of a republican constitution for Corsica, advocated parliamentary reform, and published a response to Edmund Burke's Reflections on the Revolution in France. Her Letters on Education of 1790 made a decisive impact on the thought of Mary Wollstonecraft, and her Treatise on the Immutability of Moral Truth opposed the skeptical and utilitarian attitudes being developed by Hume and others. This volume brings together for the first time all the available letters between her and her wide-ranging correspondents, who include George Washington, John Adams, Abigail Adams, Mercy Otis Warren, James Otis, Benjamin Rush, David Hume, James Boswell, Thomas Hollis, John Wilkes, Horace Walpole, Mary Wollstonecraft, Jacques-Pierre Brissot de Warville, and many other luminaries of the eighteenth-century enlightenment. It includes an extended introduction to her life and works and offers a unique insight into the thinking of her friends and correspondents during the period between 1760 and 1790, the crucible for the development of modern representative democracies. The Correspondence of Catharine Macaulay will appeal to scholars of philosophy, political thought, women's studies, and eighteenth-century history, as well as those interested in the development of democratic ideas.
In this important new book, the distinguished Egyptologist Jan Assmann provides a masterful overview of a crucial theme in the religious history of the West - that of 'religio duplex', or dual religion. He begins by returning to the theology of the Ancient Egyptians, who set out to present their culture as divided between the popular and the elite. By examining their beliefs, he argues, we can distinguish the two faces of ancient religions more generally: the outer face (that of the official religion) and the inner face (encompassing the mysterious nature of religious experience). Assmann explains that the Early Modern period witnessed the birth of the idea of dual religion with, on the one hand, the religion of reason and, on the other, that of revelation. This concept gained new significance in the Enlightenment when the dual structure of religion was transposed onto the individual. This meant that man now owed his allegiance not only to his native religion, but also to a universal 'religion of mankind'. In fact, argues Assmann, religion can now only hold a place in our globalized world in this way, as a religion that understands itself as one among many and has learned to see itself through the eyes of the other. This bold and wide-ranging book will be essential reading for historians, theologians and anyone interested in the nature of religion and its role in the shaping of the modern world.
Depuis David Hume et Adam Smith, la notion de sympathie valorise l'activite irreflechie de la sensibilite pour mieux associer l'affectivite a la formation du lien social. Mais comment envisager la maniere dont la philosophie morale ecossaise se prolonge dans les milieux qui, en France, se reclament de l'ideal republicain et du materialisme athee? C'est ce qu'invitent a redecouvrir ces Lettres sur la sympathie, que Sophie de Grouchy publie a la suite de sa traduction de la Theorie des sentiments moraux de Smith. Cette reedition des Lettres est accompagnee de six etudes qui en eclairent la portee. Figure particulierement representative d'une generation qui, engagee dans la Revolution, se regroupe autour du cercle des ideologues, Sophie de Grouchy poursuit l'oeuvre des Lumieres en travaillant a fonder ce que notre modernite appellera les sciences humaines.
Si, au dix-huitieme siecle, l'Afrique est l'incarnation radicale de 'l'autre', ses representations portent cependant le sceau d'un paradoxe fondamental: elles s'affirment comme 'veridiques', alors meme que le continent et ses habitants sont tres mal connus. Les discours sur l'Afrique ont donc une double histoire: celle de l'exploration progressive du continent et celle des attentes des lecteurs auxquels ils sont destines. Pour analyser la nature et les implications de ce paradoxe, une equipe de specialistes a examine ces representations selon deux perspectives. Il s'agissait de comprendre comment des fictions s'enracinaient, en amont, dans des textes qui se donnaient comme des recits de voyages authentiques et comment, en aval, cet imaginaire a pu determiner des comportements reels, susciter aussi bien le mouvement de colonisation que les combats pour l'emancipation des esclaves. Plus qu'un inventaire des descriptions de l'Afrique, ce volume propose une reflexion sur ses representations, sur leurs racines, leurs fonctions ideologiques et leur diffusion. Il ne s'agit donc pas de mettre en scene, pour mieux le condamner, le racisme au siecle des Lumieres, mais de cerner ce que l'on pensait savoir alors sur l'Afrique et les Africains, en utilisant des outils d'analyse empruntes a Michel Foucault. Dans ce volume interdisciplinaire, abondamment illustre, les auteurs examinent pour la premiere fois la genealogie et les conditions d'un 'savoir' sur l'Afrique au dix-huitieme siecle. Pour tous ceux qui travaillent sur les recits de voyages et sur l'histoire culturelle des Lumieres, L'Afrique du siecle des Lumieres: savoirs et representations constitue une lecture essentielle.
Livre a lire et livre a voir, le roman illustre des Lumieres nous invite a un double exercice du regard, grace auquel l'oeuvre litteraire distille ses messages et accomplit son pouvoir de seduction sur un lecteur qui est aussi un spectateur. Fruit d'une recherche originale menee en archives sur plus de 2300 gravures, cet ouvrage porte sur la facon dont l'illustration romanesque a utilise, d'une maniere souvent paradoxale, le motif du livre et de la lecture pour reflechir aux pouvoirs conjoints des textes et des gravures sur l'imagination du lecteur. Livres vus, livres lus se compose d'un essai critique, d'une anthologie de gravures, dont certaines sont presentees pour la premiere fois, et d'une bibliographie d'editions de romans illustres qui repertorie beaucoup de titres jusqu'ici inconnus. Un commentaire penetrant et precis accompagne pres de 120 gravures qui representent les themes recurrents dans le roman du XVIIIe siecle: l'acte de lire lui-meme, le rapport du roman a la Bible, le gout des bibliotheques, la lecture feminine, la fabrication des livres. Cette interpretation du roman a travers son dispositif textuel et visuel captivera tous ceux qui s'interessent au roman du XVIIIe siecle, a l'illustration du livre et a l'histoire culturelle de la lecture.
Depuis les travaux innovateurs de Georges May et de Henri Coulet, qui furent parmi les premiers a identifier l'importance intellectuelle et esthetique du roman en tant qu'objet d'etudes, nous avons assiste a une expansion enorme du corpus de textes analyses; nous en disposons a la fois dans des editions savantes et des editions moins specialisees. L'interet critique porte au roman du dix-huitieme siecle n'a jamais ete aussi grand. Ce volume reunit les travaux d'une equipe internationale de specialistes qui reexaminent la contribution apportee par differentes approches critiques du roman: l'histoire culturelle et l'histoire de l'imprimerie, l'analyse textuelle et rhetorique, les etudes sur le genre, sur la traduction et sur l'illustration. Les auteurs eclairent d'un jour nouveau l'evolution des gouts des lecteurs et des attitudes critiques, et prouvent la degradation progressive de hypotheses souvent trop limitees sur la nature et l'origine du genre. Ces etudes demontrent que le roman ne peut pas se reduire a une seule caracteristique, surtout pas au simple 'realisme', et que son importance et l'interet qu'il suscite perdurent en raison de la diversite meme de ses formes, du langage qu'il utilise et des sujets innovateurs qu'il aborde. Dans ces articles que leurs multiples facettes rendent si stimulants, Le Second Triomphe du roman du XVIIIe siecleapporte au lecteur de nouvelles facons de lire au vingt et unieme siecle le roman du dix-huitieme.
Enlists the principles of post-humanist critique in order to investigate decades of intimate dialogues between African American and Spanish intellectuals In Archives of Flesh, Robert Reid-Pharr reveals the deep history of intellectual engagement between African America and Spain. Opening a fascinating window onto black and anti-Fascist intellectual life from 1898 through the mid-1950s, Reid-Pharr argues that key institutions of Western Humanism, including American colleges and universities, developed in intimate relation to slavery, colonization, and white supremacy. This retreat to rigidly established philosophical and critical traditions can never fully address-or even fully recognize-the deep-seated hostility to black subjectivity underlying the humanist ideal of a transcendent Manhood. Calling for a specifically anti-white supremacist reexamination of the archives of black subjectivity and resistance, Reid-Pharr enlists the principles of post-humanist critique in order to investigate decades of intimate dialogues between African American and Spanish intellectuals, including Salaria Kea, Federico Garcia Lorca, Nella Larsen, Langston Hughes, Richard Wright, Chester Himes, Lynn Nottage, and Pablo Picasso. In the process Reid-Pharr takes up the "African American Spanish Archive" in order to resist the anti-corporeal, anti-black, anti-human biases that stand at the heart of Western Humanism.
Sait-on bien quel historien singulier ce fut que l'auteur du Siecle de Louis XIV? Voltaire a si peu deguise son parti pris qu'on finirait par ne plus apercevoir ce qu'a d'insolite sa methode. 'Quiconque pense, ecrit-il dans l'introduction du Siecle, et ce qui est encore plus rare, quiconque a du gout ne compte que quatre siecles dans l'histoire du monde.' Selectionner ainsi son objet, c'est postuler ce qu'il faudra prouver, c'est revendiquer a priori une faculte de gout dont l'histoire est tenue de manifester la superiorite. L'historien n'a donc pas a expliquer, il doit peindre, c'est le mot meme de Voltaire. Il parait superflu de remonter aux causes. Les faits parlent assez clairement: le Grand Siecle compte dans l'histoire universelle par la Revolution qu'il y produit, l'avenement d'une civilisation du gout, jugee telle, il est vrai, d'apres des criteres qu'il se pourrait que Voltaire eut empruntes a l'epoque en cause. C'est afin de celebrer le 250e anniversaire de ce qui fut un evenement pour les contemporains, la publication du Siecle de Louis XIV, que le Centre d'etude de la langue et de la litterature francaises des dix-septieme et dix-huitieme siecles de l'Universite de Paris-Sorbonne organisa le colloque 'Voltaire et le Grand Siecle'. Le volume present rassemble vingt-neuf etudes traitant de la methode de l'historien, des lecons de cette histoire nouvelle, de la 'philosophie' que Voltaire tire de l'observation minutieuse du materiau historique, ainsi que de la politique religieuse de Louis XIV. Voltaire voit des taches sur la gloire du Roi-Soleil.
Des jardins de Felonde dans le Pharsamon de Marivaux a l'Elysee de Julie dans La Nouvelle Heloise, le roman du dix-huitieme siecle semble avoir accorde une place eminente a des lieux nouant des liens privilegies avec le feminin, au point que deux d'entre eux soient devenus de veritables emblemes du siecle: le serail et le boudoir. A partir d'un corpus de plus de soixante-dix romans, on cherche ici a comprendre cette insistance des espaces du feminin dans l'imaginaire des Lumieres en postulant qu'elle renvoie aux fantasmes d'une societe confrontee a la decouverte de l'espace familial. On tente d'abord de dessiner les frontieres de cette geographie romanesque du feminin. L'examen des differents liens unissant corps et decors feminins conduit a une typologie des principaux sites de ce territoire, puis a une analyse des metaphores faisant du corps feminin le lieu fantasmatique d'une exploration. Suit une approche politique de ces espaces, lieux d'un rapport de force et d'une pulsion d'emprise qui prend essentiellement deux formes: le fantasme d'une effraction dans l'intimite feminine et celui d'une claustration du corps feminin. Cette pulsion ne se concoit guere sans une hantise secrete que les textes de Rousseau mettent en lumiere: la crainte d'un empire du feminin faisant peser sur les hommes une menace de feminisation. D'ou la necessite d'une reclusion domestique des femmes et d'une nouvelle economie des relations entre les sexes. C'est sur cette perspective economique que s'acheve ce travail: l'economie domestique pronee par Rousseau s'oppose, en effet, aux economies erotiques de la pluralite (le 'monde' libertin, le serail despotique). Ces deux modeles antagonistes suscitent en leur marge des economies paralleles qui reactivent le fantasme d'une autosuffisance de la sphere feminine. Autour des espaces du feminin dans le roman des Lumieres, c'est donc le principe meme de la difference sexuelle qui se joue.
How ancient skepticism can help you attain tranquility by learning to suspend judgment Along with Stoicism and Epicureanism, Skepticism is one of the three major schools of ancient Greek philosophy that claim to offer a way of living as well as thinking. How to Keep an Open Mind provides an unmatched introduction to skepticism by presenting a fresh, modern translation of key passages from the writings of Sextus Empiricus, the only Greek skeptic whose works have survived. While content in daily life to go along with things as they appear to be, Sextus advocated-and provided a set of techniques to achieve-a radical suspension of judgment about the way things really are, believing that such nonjudging can be useful for challenging the unfounded dogmatism of others and may help one achieve a state of calm and tranquility. In an introduction, Richard Bett makes the case that the most important lesson we can draw from Sextus's brand of skepticism today may be an ability to see what can be said on the other side of any issue, leading to a greater open-mindedness. Complete with the original Greek on facing pages, How to Keep an Open Mind offers a compelling antidote to the closed-minded dogmatism of today's polarized world.
This collection of 28 original essays examines the diverse scope of John Locke s contributions as a celebrated philosopher, empiricist, and father of modern political theory. * Explores the impact of Locke s thought and writing across a range of fields including epistemology, metaphysics, philosophy of science, political theory, education, religion, and economics * Delves into the most important Lockean topics, such as innate ideas, perception, natural kinds, free will, natural rights, religious toleration, and political liberalism * Identifies the political, philosophical, and religious contexts in which Locke s views developed, with perspectives from today s leading philosophers and scholars * Offers an unprecedented reference of Locke s contributions and his continued influence |
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